Titre : Reine d'Egypte (FR) & Aoi Horus no Hitomi - Dansou no Joou no Monogatari (JP)
Auteur : C. Inudoh
Éditeur : Ki-oon
Type : Seinen
Année de publication : 2017 (FR) / 2015 (JP)
Statut : En cours (3 tomes parus)
Genre : Historique, politique, Antiquité
Résumé de l'éditeur :
C’est le début d’une nouvelle ère dans l’Égypte des pharaons : le mariage de la jeune Hatchepsout et de son demi-frère Séthi fait de ce dernier l’héritier légitime du trône, sous le nom de Thoutmosis II. Représentants des dieux sur terre, ils resplendissent sous leurs parures et forment à première vue un couple parfait. Seulement, sous ses airs d’épouse idéale, Hatchepsout cache une colère profonde… Elle ne veut pas être simple reine, mais plutôt devenir pharaon elle-même, comme son guerrier de père ! Enfant, elle ne cessait d’humilier Séthi au combat à l’épée, et elle est imbattable au tir à l’arc. Pourquoi ne serait-elle pas digne d’accéder au rang suprême, juste parce qu’elle est née femme ? Pour Hatchepsout commence alors un combat pour s’affranchir des conventions ancestrales d’une des plus grandes civilisations du monde !
L’Égypte ancienne revisitée à travers les yeux d’Hatchepsout, la première grande reine de l’histoire de l’humanité ! Reine d’Égypte n’est pas seulement un régal pour les yeux, c’est aussi une fresque historique minutieusement documentée sur le combat d’une femme trop libre pour son époque. Son charisme, son intelligence et sa volonté sans faille sont ses meilleurs atouts, mais suffiront-ils à provoquer une révolution au pays des dieux ?
L’Égypte ancienne revisitée à travers les yeux d’Hatchepsout, la première grande reine de l’histoire de l’humanité ! Reine d’Égypte n’est pas seulement un régal pour les yeux, c’est aussi une fresque historique minutieusement documentée sur le combat d’une femme trop libre pour son époque. Son charisme, son intelligence et sa volonté sans faille sont ses meilleurs atouts, mais suffiront-ils à provoquer une révolution au pays des dieux ?
Personnages : 4/5
Scénario : 4/5
Dessin : 3,5/5
Originalité : 4/5
Note globale : 15,5/20
Personnages :
Le personnage principal, la princesse Hatchepsout, est présentée en deux temps dans ce premier tome. L’un lorsqu’elle est jeune adolescente, pleine de détermination, de dynamisme et brûlante d’injustice, et le deuxième quelques années plus tard, jeune adulte, et froidement résolue. C’est un personnage plein de charme, attachant, avec une force qui ne demande qu’à être exploitée. Hatchepsout est dévoilée sous plusieurs facettes dans ce tome et on ne demande qu’à en savoir plus.
L’autre personnage important est son demi-frère Séthi, plein d’arrogance et de fierté. Car il est né homme, il a sa place pour devenir pharaon, ce qui rend notre héroïne folle de rage. Imbu de lui-même, Séthi est un personnage qui dégage la dangerosité et le pouvoir. Je me demande s’il va prendre une autre dimension au cours des tomes suivants.
Un autre personnage prend une place assez importante vers la fin du tome, un allié potentiel pour Hatchepsout : Senmout, un jeune scribe. Lui aussi nécessite un approfondissement pour qu’on puisse mieux cerner son personnage.
A côté des deux personnages principaux évoluent d’autres figures plus ou moins importantes, dont les parents d’Hatchepsout, ses servantes, son amie danseuse… Des têtes qu’on s’attend à revoir dans les tomes suivants, mais qui dégagent déjà beaucoup de traits différents et d’humanité.
Scénario :
Il s’agit d’un tome qui pose les bases, mais le message est clair : nous allons suivre les péripéties d’une femme qui aura été l’une des grandes reines d’Égypte, et pas mal d’embûches vont être semées sur son chemin vers le pouvoir.
Néanmoins, nous ne sommes pas ennuyés d’un tas d’informations banales sur l’Égypte Antique, le tout est très bien équilibré, entre leçons d’histoire, scènes d’actions ou tendues, moments émouvants…
Je dirais même que l’auteur pourrait donner encore un peu plus de détails historiques (mais il y a des pages bonus riches en info aussi !)
Dessin :
Le coup de crayon de C. Inudoh est très agréable à l’œil, lisse, et la mangaka ne lésine pas sur les détails. Elle a su bien retranscrire l’ambiance de l’époque, même si je n’aurais pas craché contre plus de paysages et de doubles-pages.
Originalité :
Comme je ne lis pas spécialement beaucoup de littérature historique (romans, mangas…), tout ce qui tombe dedans porte une forme « d’originalité » pour moi, bien que ce ne soit pas souvent très original, car tirés de récits passés. Mais Reine d’Égypte porte son originalité grâce à son époque et son lieu (s’il y a des mangas de l’époque antique, pas beaucoup sur les Égyptiens). Puis, il y a pas taaaant de mangas que ça dont l’héroïne est une femme qui veut accéder au pouvoir et qu’on suit tout au long des tomes.
Le personnage principal, la princesse Hatchepsout, est présentée en deux temps dans ce premier tome. L’un lorsqu’elle est jeune adolescente, pleine de détermination, de dynamisme et brûlante d’injustice, et le deuxième quelques années plus tard, jeune adulte, et froidement résolue. C’est un personnage plein de charme, attachant, avec une force qui ne demande qu’à être exploitée. Hatchepsout est dévoilée sous plusieurs facettes dans ce tome et on ne demande qu’à en savoir plus.
L’autre personnage important est son demi-frère Séthi, plein d’arrogance et de fierté. Car il est né homme, il a sa place pour devenir pharaon, ce qui rend notre héroïne folle de rage. Imbu de lui-même, Séthi est un personnage qui dégage la dangerosité et le pouvoir. Je me demande s’il va prendre une autre dimension au cours des tomes suivants.
Un autre personnage prend une place assez importante vers la fin du tome, un allié potentiel pour Hatchepsout : Senmout, un jeune scribe. Lui aussi nécessite un approfondissement pour qu’on puisse mieux cerner son personnage.
A côté des deux personnages principaux évoluent d’autres figures plus ou moins importantes, dont les parents d’Hatchepsout, ses servantes, son amie danseuse… Des têtes qu’on s’attend à revoir dans les tomes suivants, mais qui dégagent déjà beaucoup de traits différents et d’humanité.
Scénario :
Il s’agit d’un tome qui pose les bases, mais le message est clair : nous allons suivre les péripéties d’une femme qui aura été l’une des grandes reines d’Égypte, et pas mal d’embûches vont être semées sur son chemin vers le pouvoir.
Néanmoins, nous ne sommes pas ennuyés d’un tas d’informations banales sur l’Égypte Antique, le tout est très bien équilibré, entre leçons d’histoire, scènes d’actions ou tendues, moments émouvants…
Je dirais même que l’auteur pourrait donner encore un peu plus de détails historiques (mais il y a des pages bonus riches en info aussi !)
Dessin :
Le coup de crayon de C. Inudoh est très agréable à l’œil, lisse, et la mangaka ne lésine pas sur les détails. Elle a su bien retranscrire l’ambiance de l’époque, même si je n’aurais pas craché contre plus de paysages et de doubles-pages.
Originalité :
Comme je ne lis pas spécialement beaucoup de littérature historique (romans, mangas…), tout ce qui tombe dedans porte une forme « d’originalité » pour moi, bien que ce ne soit pas souvent très original, car tirés de récits passés. Mais Reine d’Égypte porte son originalité grâce à son époque et son lieu (s’il y a des mangas de l’époque antique, pas beaucoup sur les Égyptiens). Puis, il y a pas taaaant de mangas que ça dont l’héroïne est une femme qui veut accéder au pouvoir et qu’on suit tout au long des tomes.