Bonjour, bonzoir, bon appétit,
Je suis de retour avec la critique d'un jeu que j'ai adoré regarder! Et oui, "regarder", car je n'ai pas de console (on a une Wii, que mon frère a emporté à Oyonnax et une vieille XBox 360 à laquelle je n'ai jamais touché XD) et je préfère regarder les gens jouer
Merci d'être passé et enjoy ~
Développeur : Quantic Dream (cocorico! )
Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Type : action-aventure, narratif
Sortie : 25 mai 2018
Plateforme : exclusivité PS4 (snif ;^; )
Note de jeuxvideo.com : 17/20
Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=4PTbJ_6P9ms / mon préféré : https://www.youtube.com/watch?v=oCOkWANQcCY
Synopsis du jeu : En 2038, dans la ville de Détroit aux États-Unis, les androïdes partagent le quotidien des êtres humains en étant à leur service.
Kara, une intelligence artificielle, décide malgré tout de vivre sa vie, de son propre chef, après avoir quitté l'usine de conception.
Connor, un autre humanoïde, joue de son côté le rôle de négociateur dans les forces spéciales de la police.
Markus, un androïde activiste, aidé par North, tente quant à lui de libérer ses semblables du joug des humains par diverses actions d'envergure.
La forme
Detroit: Become Human est un jeu basé sur les actions et les choix du joueur, qui vont déterminer l’avenir des différents personnages (dont je parlerai plus tard).
Ce genre n’est pas nouveau : on a déjà vu ce système dans des jeux créé par Telltale, comme, par exemple, les séries The Walking Dead, Batman, ou The Wolf Among Us. Cependant, j’ai trouvé que les choix n’avaient que peu ou pas d’influence sur l’histoire.
Dans Detroit: Become Human, au contraire, tous les choix sont importants : QTE, approches, décisions, ou encore exploration des environnements vont influencer l’histoire, allant du sort des personnages jusqu’à l’opinion publique et les relations entre androïdes et êtres humains.
Le jeu est beau. C’est certainement pas le plus beau, mais j’ai été époustouflée par le réalisme des personnages (la ressemblance entre les acteurs et les personnages est très troublante) et le travail qui a été fait sur la lumière est incroyable.
De plus, la plupart des cinématiques sont in-game, c’est du bonbon pour les yeux.
Le jeu est assez fluide, mais l'angle de la caméra est parfois un peu gênant.
C'EST L'EARGASM ASSURÉ. Ahem. Pardon.
Les OST sont magnifiques et les développeurs ont apporté une touche intéressante en demandant à trois compositeurs différents de créer les musiques pour les trois personnages principaux : Philip Shepard pour Kara ( https://www.youtube.com/watch?v=XKuhKR7bNQM le thème musical de Kara, qui est sûrement mon préféré), Nima Fakhrara pour Connor et John Paesano pour Markus.
Chaque personnage a donc une ambiance musicale propre : mélancolique mais pleine d'espoir pour Kara, froide et calculatrice pour Connor, épique pour Markus, ce qui permet de bien les distinguer.
Le fond
Le scénario a un fil conducteur, mais les choix du joueur écrivent l'histoire : être violent ou pacifiste, être empathique ou froid, découvrir des lieux/personnages ou non, tuer ou non, devenir un "déviant" ou rester une machine...
Le joueur est donc libre de faire ce qu'il veut. En fonction de ses choix, il peut avoir accès à plus de quarante fins possibles, certaines plus dramatiques que d'autres... (Il y en a 2-3 qui m'ont traumatisées ;^; )
Le jeu dure une dizaine d'heures, mais il peut se terminer bien plus rapidement. Dans tous les cas, il tient le joueur en haleine et, MON DIEU, ce que j'ai stressé pendant certains épisodes des let's play que j'ai regardé.
De ce fait, les personnages évoluent, encore une fois, en fonction des choix du joueur. Pour parler un peu d'eux (et rester très vague car je ne veux pas spoiler), je vais présenter les trois personnages principaux, que le joueur incarne à tour de rôle et dont les histoires s’entremêlent :
Ce qui les rend intéressant est ce qu'ils peuvent devenir et les relations qu'il y a entre eux et avec les personnages secondaires (Alice, Hank, North, Carl pour en citer quelques uns).
Detroit: Become Human amène les joueurs à se poser des questions sur la technologie, plus particulièrement l'intelligence artificielle.
En effet, que se passerait-il si on arrivait à développer une intelligence artificielle qui passe facilement le test de Turing? (Parce que jusqu'ici, c'est arrivé, mais c'est compliqué. Et le test de Turing est parfois remis en question...)Que se passerait-il si cette IA développait une conscience, des idées de liberté, de libre-arbitre? Comment est-ce qu'on devra la considérer: en tant qu'être ou en tant que machine?
La révolution des androïdes m'a fait également penser au racisme et aux mouvements afro-américains des droits civiques (coucou MLK), mais elle peut faire écho à d'autres choses : la lutte contre l'homophobie, pour les droits des femmes, l'antisémitisme et j'en passe.
Et, bien sûr, il y a une réflexion sur ce qui nous rend humain : est-ce l'empathie? La famille? La liberté? L'amour? La douleur? La tristesse, la joie, la peur?
Il va donc sans dire que j'ai adoré le jeu XD Franchement, si je pouvais, j'y jouerais!
Merci d'être passé, j'espère que ça vous a plu,
Zouzoubisous,
Salomé ~
Je suis de retour avec la critique d'un jeu que j'ai adoré regarder! Et oui, "regarder", car je n'ai pas de console (on a une Wii, que mon frère a emporté à Oyonnax et une vieille XBox 360 à laquelle je n'ai jamais touché XD) et je préfère regarder les gens jouer
Merci d'être passé et enjoy ~
Evidemment, toutes les images utilisées appartiennent à leurs auteurs
Développeur : Quantic Dream (cocorico! )
Éditeur : Sony Interactive Entertainment
Type : action-aventure, narratif
Sortie : 25 mai 2018
Plateforme : exclusivité PS4 (snif ;^; )
Note de jeuxvideo.com : 17/20
Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=4PTbJ_6P9ms / mon préféré : https://www.youtube.com/watch?v=oCOkWANQcCY
Synopsis du jeu : En 2038, dans la ville de Détroit aux États-Unis, les androïdes partagent le quotidien des êtres humains en étant à leur service.
Kara, une intelligence artificielle, décide malgré tout de vivre sa vie, de son propre chef, après avoir quitté l'usine de conception.
Connor, un autre humanoïde, joue de son côté le rôle de négociateur dans les forces spéciales de la police.
Markus, un androïde activiste, aidé par North, tente quant à lui de libérer ses semblables du joug des humains par diverses actions d'envergure.
Dans l'ordre : Connor, Markus, Kara
La forme
- Le gameplay
Detroit: Become Human est un jeu basé sur les actions et les choix du joueur, qui vont déterminer l’avenir des différents personnages (dont je parlerai plus tard).
Ce genre n’est pas nouveau : on a déjà vu ce système dans des jeux créé par Telltale, comme, par exemple, les séries The Walking Dead, Batman, ou The Wolf Among Us. Cependant, j’ai trouvé que les choix n’avaient que peu ou pas d’influence sur l’histoire.
Dans Detroit: Become Human, au contraire, tous les choix sont importants : QTE, approches, décisions, ou encore exploration des environnements vont influencer l’histoire, allant du sort des personnages jusqu’à l’opinion publique et les relations entre androïdes et êtres humains.
- Les graphismes
Le jeu est beau. C’est certainement pas le plus beau, mais j’ai été époustouflée par le réalisme des personnages (la ressemblance entre les acteurs et les personnages est très troublante) et le travail qui a été fait sur la lumière est incroyable.
De plus, la plupart des cinématiques sont in-game, c’est du bonbon pour les yeux.
Le jeu est assez fluide, mais l'angle de la caméra est parfois un peu gênant.
- La musique
C'EST L'EARGASM ASSURÉ. Ahem. Pardon.
Les OST sont magnifiques et les développeurs ont apporté une touche intéressante en demandant à trois compositeurs différents de créer les musiques pour les trois personnages principaux : Philip Shepard pour Kara ( https://www.youtube.com/watch?v=XKuhKR7bNQM le thème musical de Kara, qui est sûrement mon préféré), Nima Fakhrara pour Connor et John Paesano pour Markus.
Chaque personnage a donc une ambiance musicale propre : mélancolique mais pleine d'espoir pour Kara, froide et calculatrice pour Connor, épique pour Markus, ce qui permet de bien les distinguer.
Le fond
- Le scénario et les personnages
Le scénario a un fil conducteur, mais les choix du joueur écrivent l'histoire : être violent ou pacifiste, être empathique ou froid, découvrir des lieux/personnages ou non, tuer ou non, devenir un "déviant" ou rester une machine...
Le joueur est donc libre de faire ce qu'il veut. En fonction de ses choix, il peut avoir accès à plus de quarante fins possibles, certaines plus dramatiques que d'autres... (Il y en a 2-3 qui m'ont traumatisées ;^; )
Le jeu dure une dizaine d'heures, mais il peut se terminer bien plus rapidement. Dans tous les cas, il tient le joueur en haleine et, MON DIEU, ce que j'ai stressé pendant certains épisodes des let's play que j'ai regardé.
De ce fait, les personnages évoluent, encore une fois, en fonction des choix du joueur. Pour parler un peu d'eux (et rester très vague car je ne veux pas spoiler), je vais présenter les trois personnages principaux, que le joueur incarne à tour de rôle et dont les histoires s’entremêlent :
- Connor est un prototype envoyé travailler avec la police de Détroit, plus particulièrement avec Hank Anderson, sur les cas d'androïdes "déviants" (qui n'obéissent plus aux êtres humains et qui semblent développer une conscience). (Connor est mon préféré Il est adorable XD)
- Kara veut vivre sa vie avec Alice, la fille de son ancien maître, qui la battait. Leur histoire est très touchante
- Markus, après avoir développé une conscience, entreprend de libérer ses congénères de leurs chaînes. Il est badass et touchant
Ce qui les rend intéressant est ce qu'ils peuvent devenir et les relations qu'il y a entre eux et avec les personnages secondaires (Alice, Hank, North, Carl pour en citer quelques uns).
- Le message et les réflexions
Detroit: Become Human amène les joueurs à se poser des questions sur la technologie, plus particulièrement l'intelligence artificielle.
En effet, que se passerait-il si on arrivait à développer une intelligence artificielle qui passe facilement le test de Turing? (Parce que jusqu'ici, c'est arrivé, mais c'est compliqué. Et le test de Turing est parfois remis en question...)Que se passerait-il si cette IA développait une conscience, des idées de liberté, de libre-arbitre? Comment est-ce qu'on devra la considérer: en tant qu'être ou en tant que machine?
La révolution des androïdes m'a fait également penser au racisme et aux mouvements afro-américains des droits civiques (coucou MLK), mais elle peut faire écho à d'autres choses : la lutte contre l'homophobie, pour les droits des femmes, l'antisémitisme et j'en passe.
Et, bien sûr, il y a une réflexion sur ce qui nous rend humain : est-ce l'empathie? La famille? La liberté? L'amour? La douleur? La tristesse, la joie, la peur?
Il va donc sans dire que j'ai adoré le jeu XD Franchement, si je pouvais, j'y jouerais!
Merci d'être passé, j'espère que ça vous a plu,
Zouzoubisous,
Salomé ~
Dernière édition par TcmA le Sam 22 Déc - 14:46, édité 1 fois