L'Art de la Brofrérie

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    [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019

    louji
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    Messages : 513
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    [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019 Empty [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019

    Message par louji Ven 5 Juil - 12:51

    Holà !
    Ça me manque un peu de faire des critiques, mais j'ai remarqué que ça me saoulait aussi un peu d'en faire de 3km de long en détaillant point par point... Du coup, j'ai réfléchi à autre chose, qui serait un peu plus fun pour vous (j'espère) et plus fun pour moi à écrire.
    Je ferai donc (j'espère tenir sur le long terme huhu) des "bilans lecture" où j'exposerai ce que j'ai lu pendant le mois (une partie BD, mangas et comics ici et une partie roman dans 5ème Art) en réalisant une courte (vous allez voir à quel point je me suis troufiée de ce côté-là mdrrr) critique de l'ouvrage.
    En espérant que ça vous plaise et n'hésitez pas à me dire si le format est cool / les critiques trop longues / si les ouvrages présentés vous ont intéressés / si vous les connaissiez déjà / vous les avez lus...



    Bilan lecture : juin 2019 (BD, mangas, comics)






    [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019 20190710




    Au moins de juin, j'ai lu 9 mangas/BD/comics : Moving Forward T1&2, The Breaker – New Waves T20, March Comes in Like a Lion T1, Platinum End T1, Mermaid Prince, Humanitas, Bandit 7 T1, Les Maîtres Inquisiteurs T1



    Moving Forward, T1&2




    [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019 Moving-forward-1-akata       [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019 Moving-forward-2-akata


    Moving Forward
    N. Nanaji
    Éditions Akata
    Shôjo manga

    La réconciliation avec le shôjo ? Peut-être !
    Un achat pas du tout prévu à la base, mais qui a été motivé par l’offre du T2 pour l’achat du T1 (capitalisme quand tu nous tiens…). Aussi aidé par les nombreux retours positifs que j’ai pu voir dans la presse spécialisée et dans la communauté mangaesque. Et je regrette pas du tout mon acquisition !
    Moving Forward, manga tranche-de-vie, nous conte l’histoire de la (re)construction de Kuko, jeune ado décontractée, pleine de vie et d’enthousiasme et qui passe son temps à sourire. Elle a autour d’elle un meilleur ami d’enfance, qui en pince pour elle, un étudiant en art du quartier, mystérieux et sentimentalement inaccessible car complètement coincé du cul, et un nouveau venu antipathique et socialement infect. Sacré cliché avec un losange amoureux, faisons-le remarquer.
    Ben en fait c’est vraiment sympa. Parce que les personnages sont tellement conscients de leur défauts (faut dire qu’ils se les jettent à la figure, alors le déni c’est plus hyper possible) qu’ils en deviennent très réalistes et attachants. Kuko se demande finalement pourquoi elle sourit à tout le monde alors qu’elle se sent vide et délaissée, le meilleur ami d’enfance sait parfaitement qu’il n’a aucune chance, mais persévère, car il est humain et plein d’espoir, l’étudiant en art se sait malheureux et incapable de rendre les autres heureux et le gars antipathique se sait paumé et à côté de la plaque. Fin bref, ils sont lucides quant à leur cas et c’est la motivation de Moving Forward de nous faire découvrir leur progression personnelle au fil des chapitres. Ils sont entourés de personnages secondaires (habitants du quartier, famille, copains d’école…) qui permettent d’amener de nouveaux PDV sur les protagonistes et de complexifier leur place dans le manga. Si la romance commence assez rapidement, elle reste secondaire et sert de tremplin à Kuko pour prendre conscience de son mal-être intérieur (la perte de sa mère quand elle était bébé) et pour la motiver à travailler sur elle-même.
    Bref, une jolie découverte, qui me réconcilie doucement avec le genre du shôjo et se joue de ses stéréotypes pour les remettre en question (pourquoi tout le temps sourire ? pourquoi tomber amoureuse d’un gars sentimentalement immature ? pourquoi pourquoi pourquoi ?).


    The Breaker - New Waves, T20



    The Breaker - New Waves
    J.H. Park & G. Jeon
    Éditions Meian
    Shônen manwha

    Un peu bêbête de vous parler du dernier tome de la série, mais je viens juste d’avoir l’idée du bilan lecture, alors je fais comme je peux :’’(
    M’enfin, ça me permettra de dire que ce n’est clairement pas le meilleur tome de TB – New Waves (la suite de The Breaker) et qu’il laisse présager une suite, alors qu’on a toujours AUCUNE FOUTUES NOUVELLES pour l’éventuelle suite de la suite. Des deux séries, The Breaker reste ma préférée, car, même si elle est terriblement stéréotypée (héros harcelé qui découvre les arts martiaux avec un prof mystérieux, qui se fait des adversaires de plus en plus puissants à vaincre…), les personnages sont attachants, l’humour est bien dosé et apporte vraiment une plus-value, puis l’univers avait le mérite d’avoir été travaillé par les auteurs.
    MAIS BREF, on est là pour la suite. TB-NW fait le double de sa petite sœur et je sais pas si c’était nécessaire. Car autant certains tomes sont très bons, apportent en informations et font avancer le scénario, autant d’autres sont assez mauvais, avec des combats qui n’en finissent plus (bonjour One Piece, Bleach, Naruto♥), ou alors avec des discussions politico-merdiques qui n’en finissent plus et ne font que ressasser les mêmes choses de tome en tome. Le T20 est un malheureux mélange des deux, avec des combats un peu da fuck (même s’ils révèlent des éléments de l’intrigue disséminés çà et là) et des discussions au milieu des combats (non ce n’est toujours pas réaliste, même après tant de décennies de BD arf). Pourtant, ce T20 avait un potentiel dément, car l’arc final était préparé depuis plusieurs tomes et promettait une confrontation au sommet entre protagonistes et antagonistes (notion joliment abordée, par ailleurs, avec des alliances qui se brisent et se forment de manière pas toujours évidente). Mais gâché par des combats multiples qui trainassent, par des personnages déchirés par leurs convictions au mauvais moment, par le sentiment de « MAIS DIS-LUI CE QUE TU PENSES RAPIDOS PLUTÔT QUE DE MONOLOGUER INTERIEUREMENT CRETIN DE CRENON ».
    Fin bref, pour rattraper un peu tout ça, l’épilogue apporte une touche sympa qui laisse envisager une suite intéressante, mais mystérieuse quant à son dénouement.


    March Comses in Like a Lion, T1




    [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019 March-comes-lion-1-kana


    March Comes in Like a Lion
    C. Umino
    Éditions Kana
    Seinen manga

    L’un de mes achats des 48H de la BD (profitez-en sérieux, 2€/tome sur une sélection de BD et mangas). Un titre qui a fait parler de lui pour sa qualité et son réalisme. Je ne m’attendais à rien de particulier en ouvrant le manga, seulement que ça allait être sur le shogi, sorte d’échecs japonais.
    Le dessin est bien sympa (j’apprécie beaucoup les visages et leurs expressions) et les scènes s’enchaînent de manière fluide. Je n’ai néanmoins pas tant que ça accroché à l’histoire et pour plusieurs raisons : le thème des shogi ne m’intéresse pas particulièrement, ce qui est un peu tristounet puisque le protagoniste est joueur pro de shogi, et j’ai trouvé le manga un peu longuet, en accord avec son nom. Certains passages où l’on devait en apprendre plus sur le passé du héros étaient assez chaotiques il m’a semblé et, si le trio de sœurs apporte un véritable vent de fraîcheur à l’histoire et au héros, elles semblent là pour caler le vide dans la vie du héros (et caler sa panse haha) et ne dégagent pas plus de grande complexité pour l’instant (même si on frôle du doigt leur passé à la fin du tome).
    Bref, je sais qu’il ne faut pas juger une saga à son T1 et, si je ne lis pas la suite, ce n’est pas à cause du manga en lui-même (dont je perçois les qualités !), mais de son thème qui ne m’attrait pas plus que ça (le shogi, car j’aime plutôt bien le genre tranche-de-vie).


    Platinum End, T1




    [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019 Pe10


    Platinum End
    T. Obata & T. Ohba
    Éditions Kaze
    Shônen manga

    Alors ! Je m’étais un peu fâchée avec ce manga l’année de sa parution, car assez rebutée par la lecture des 2-3 premiers chapitres. C’est vrai que j’en attendais beaucoup, car le duo de mangakas n’est autre que les auteurs de Death Note et Bakuman. Et je n’avais pas été convaincue, car j’avais retrouvé ce goût amer de psychose injustifiée que j’avais perçu avec Death Note (série que je n’ai jamais pu terminer à cause de ce goût-là, justement).
    M’enfin, j’suis bornée, mais aussi raisonnable, car j’ai laissé une 2e chance à ce manga en le prenant aux 48h de la BD (le retour). Et, cette fois, c’est bon, je suis mieux convaincue ! Pas transcendée et pas en accord avec le retour ultra-positif qu’il a reçu à sa parution (merci Kaze pour le marketing, mais preuve que le titre est pas extraordinaire, car il se fait très discret sur le long terme). Pour moi, certains passages du manga restent mystérieux (pourquoi l’ange a-t-elle choisi le protagoniste ? des ados désespérés comme lui, y’en a des milliers au Japon malheureusement). Sûrement un choix expliqué plus tard, mais ça laisse une irritation tout le long du T1. Idem avec les techniques accordées par l’ange, mais qui apparaissent au fil du T1 pile poil au bon moment pour aider notre héros… C’est pour laisser le mystère planer quant aux dons des anges, certes, sauf que ça fait un peu facilité scénaristique hihi.
    Question dessin, Obata sait ce qu’il fait, rien à redire, certaines planches sont magnifiques… (juste un peu grogné devant le fan-service, mais c’était assez bref, donc zava). Autrement, c’est surtout la fin qui me donne envie de lire la suite ! Un véritable cliffhanger qui laisse présager des soucis d’ordre personnel à notre héros, puisqu’il découvre qu’il sera en compétition avec la fille dont il est amoureux… Hâte de voir comment ça va se passer.


    Mermaid Prince



    [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019 Mp10


    Mermaid Prince
    K. Ozaki
    Éditions Delcourt/Tonkam
    Shôjo manga

    Mermaid Prince
    , c’est un recueil de deux nouvelles de K. Ozaki (déjà connue chez eux pour Our Summer Holiday (raison pour laquelle j’ai acheté MP, car OSM était génial) et chez Doki-Doki pour Immortal Rain) et donc un one-shot. Je l’ai acheté les yeux fermés en faisant confiance à la mangaka et je n’ai point regretté, très chers, ohnonon.
    MP se divise en deux nouvelles : une première, intitulée Les hauts de Pluie et Lune, suit la vie hasardeuse d’une ado au caractère marqué qui craint les hommes, tout en étant intriguée par eux. Clairement pas shôjo (scène de sexe et de nudité) à mettre entre les petites mains, cette nouvelle reste fascinante. Les pensées de l’héroïne vont et viennent au rythme de sa vie et lui font faire faire des actes parfois impulsifs et irréfléchis. Mais, en un nombre restreint de pages, l’auteure interroge subtilement et pertinemment les affres adolescentes et les difficultés de devenir adulte. Une nouvelle qui amène à réfléchir et laisse un goût de jeunesse envolée en arrière-bouche. Agréable découverte !
    La deuxième nouvelle, la principale, est Mermaid Prince. Plus douce et innocente que la précédente, MP nous emmène sur une île à la découverte de deux ados, l’une native des lieux et curieuse de tout, l’autre étranger et sceptique quant à la vie locale. Rapidement, l’héroïne va être attirée par ce garçon introverti et agacé par sa nouvelle vie. S’il ne semble pas tomber amoureux de l’héroïne au fil des pages, il la laisse néanmoins doucement découvrir son univers et sa famille. Seulement accompagné par sa sœur, qui a épousé un natif du coin, le héros ne se laisse quand même pas vraiment comprendre, même s’il semble receler un grand cœur. Rapidement, MP laisse le fantastique opérer et nous porte au cœur d’une légende locale : la sirène. Tout aussi doucement mystérieuse que la précédente, MP est une nouvelle qui nous balance entre fantastique, affres adolescentes, amitié, aventure, mystère… La mangaka a l’art de mélanger les genres et se débrouille très bien !


    Humanitas



    [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019 Hum10


    Humanitas
    A. Yamamoto
    Éditions Glénat
    Seinen manga

    Humanitas
    , c’est un recueil de trois nouvelles d’A. Yamamoto, édité en grand format. Ces trois nouvelles s’inscrivent dans une réflexion autour de l’humanité et de la société. Trois nouvelles qui se situent dans des contextes historiques et géographiques complètement différents (civilisation précolombienne en Amérique, guerre froide en URSS et pôle Nord aux Temps Modernes), mais qui ont leur taux de beauté et cruauté, d’espoir et de malheur.
    Si le contexte géo-historique amène le lecteur à s’identifier plus ou moins aux personnages et à comprendre à différents degrés les mœurs sociétales, les trois histoires font écho et font sens grâce à l’ouverture d’esprit et à l’analyse du mangaka. Même lorsque les coutumes sont à des années-lumière de celles du lecteur, aucun jugement n’est apporté, rien que la « réalité » de la nouvelle. C’est à la fois déstabilisant (comme un documentaire à la TV sur la vie animale) et merveilleux (de découvrir des sociétés que l’on n’étudie pas forcément à l’école).
    Si je me suis plus retrouvée (en termes de compréhension de la société et des enjeux qui pèsent sur le protagoniste) dans la nouvelle sur Yuri, le joueur d’échecs russe pendant la guerre froide, les autres nouvelles m’ont aussi énormément plu, notamment celle sur Ena, la jeune chasseuse de baleines du Pôle Nord. Terriblement attachante, cette petite, d’une grande maturité derrière ses traits enfantins, nous fait découvrir une société peu connue et le choc culturel avec l’Europe.
    La nouvelle sur le guerrier aveugle, Ocelot, est sûrement celle qui m’a le plus secouée, en raison de son fatalisme et de son œil acéré sur la « violence nécessaire » que de nombreuses sociétés humaines ont prôné et continuent de prôner.
    Un recueil très agréable à lire, une véritable plongée dans les facettes de l’humanité, qui donne autant envie de croire en notre espèce que de pleurer sur ses actes au cours de l’histoire.


    Bandit 7, T1



    [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019 B710


    Bandit 7
    Masayumi
    Éditions Vega
    Seinen manga

    Nouveauté de la nouvelle maison d’éditions Vega, Bandit 7 a été promu comme étant dans la veine de Gangsta (seinen manga de Kohske chez Glénat), ce qui m’a immédiatement attirée, puisque Gangsta est l’un de mes mangas préférés. Et, effectivement, les ressemblances sont là : deux freelancers, avec ce côté « l’un est le cerveau, l’autre, c’est les muscles », dans un monde pseudo post-apocalyptique où les sociétés fonctionnent à la loi du plus fort et où la criminalité est une normalité, sans oublier la touche fantastique des « surhommes » où l’on n’en sait pas encore beaucoup sur leur origine.
    Bref, les ingrédients sont là. Mais la recette a-t-elle fonctionné ? Eh bien, plus ou moins bien pour ce tome 1, où je retrouve certains défauts de mangas réalisés par des auteurs encore assez novices dans le milieu (c’est pas une généralité, mais j’ai remarqué que ça arrivait pas mal avec les « jeunes » mangakas). Je pense notamment au fait que l’auteur ne prend pas la peine de nous plonger correctement dans son univers, ce qui peut être expliqué par le fait que le mangaka connaît son univers et y est pleinement familier (il n’éprouve donc pas le besoin de nous le faire connaître amplement !). De même, les personnages sonnent encore assez creux pour l’instant, sauf Hugo qui est plus mis en avant que son partenaire Roxan, et laisse supposer un passé assez lourd. D’autres personnages sont présentés dans ce T1, mais de manière un peu précipitée et chaotique, on ne comprend pas bien qui ils sont et leurs motivations. Si certains laissent supposer qu’on les reverra dans les tomes suivants, ce n’est pas le cas de tous et on se demande bien s’ils n’ont pas simplement servi de « bouche-trou ».
    Question dessin, c’est plutôt sympathique, ça change, mais j’ai retrouvé un problème de clarté et de mise en page (encore un petit souci que l’on peut retrouver chez les « jeunes » mangakas), rien de grave sauf pour deux scènes où je n’ai tout simplement rien compris à l’enchaînement des cases x’) (ou un problème de traduction côté Vega, je ne sais pas).
    Bref, pas ultra convaincue par ce tome 1, j’attends le 2 pour me faire un avis plus construit.


    Les Maîtres Inquisiteurs, T1



    [Manga,BD] Bilan lecture : juin 2019 Mi10


    Les Maîtres Inquisiteurs
    O. Peru & P.D. Goux
    Éditions Soleil
    BD fantasy

    Mon troisième achat des 48h de la BD ! Comme je n’ai absolument aucune culture BD, j’essaie doucement de m’y mettre et j’ai pris 2 BD pour les 48h, celle-ci et Kaamelott (parce que Kaamelott). J’ai pris les Maîtres Inquisiteurs parce qu’il s’agit de medieval fantasy et que j’aime ça, mais aussi parce que, il faut le dire, les dessins tapent vraiment à l’œil et sont très bien réalisés.
    Je me suis un peu renfrognée à l’ouverture de la BD, avec la carte du monde et les premières pages. La carte nous vend une Europe remodelée (quitte à inventer, autant jusqu’au bout non ?) et les premières pages sont séduisantes (dessins généreux en détails pour présenter la ville, ambiance taverne avec bagarre…) mais m’ont à nouveau fait bouder lorsque j’ai vu les mentions des elfes. So I have a question for the fantasy writers :
    WHY THE FUCK VOUS FOUTEZ DES ELFES, DES NAINS, DES OGRES, DES TROLLS, DES DRAGONS PARTOUT ? LACHEZ TOLKIEN BORDEL VOUS EN MOUREZ PAS.
    Ah, pétage de câble passé. Mais je m’interroge sincèrement sur ce délire de certains auteurs fantasy de forcément caler ces espèces dans leurs histoires. Pourquoi ? Vraiment, pourquoi ? Ces créatures sont inspirées et tirées des légendes du Petit Peuple. Mais les autres espèces de ces mythes ? Ou les autres mythes tout court ? Gésuitristessdejamélesvouar (y’a plein d’auteurs fantasy qui sont capables d’inventer leurs propres créatures merveilleuses, alors faites-le aussi T-T surtout pour des univers et des publications ambitieuses comme Les Maîtres Inquisiteurs :v).
    Désolée, je me suis égarée. L’autre point qui m’a filé la moue pendant la lecture, c’est… l’absolue, l’indéniable, l’interrogeable, absence de tout personnage féminin dans l’histoire (je parle pas de cette gamine en train de se faire violer dans un coin de la case ou de l’aubergiste qui sert la bière esh). Alors, certes, comme il s’agit d’un tome 1, peu de personnages sont présentés, donc en soi ce n’est pas un choc. Mais il y a quand même 7 ou 8 personnages importants qui reviennent régulièrement au cours des pages et tous ont des grosses bebars blanches. Alors le Père Noël médiéval aussi, cé1peuvu&revu humhum (sur la 4ème, j’ai vu que l’un des tomes avait pour protagoniste une femme. Yes, il semblerait que l’autre genre qui représente 50% de la pop existe aussi dans cet univers).
    Question univers, on a à peine frôlé ce que pouvaient proposer les Maîtres Inquisiteurs, car il s’agit d’une saga et que les choses semblent prendre en epicness au fil des tomes, donc c’est plutôt un bon point pour eux, même si ça rend le T1 un peu « fermé » et redondant en termes d’éléments scénaristiques (en même temps, un homme qui part se venger de ceux qui l’ont trahi, ça fait forcément revenir les mêmes points).
    Bon, j’ai exposé mes jérémiades, mais en vrai c’était kool. Le dessin est vraiment très agréable, les couleurs sont travaillées, les mouvements bien mis en avant, les expressions faciales sont un peu redondantes, mais c’est peut-être la faute à ce renfrogné de protagoniste. En vrai, ça donne envie de lire la saga pour saisir les enjeux qui planent sur l’univers.

      La date/heure actuelle est Mer 8 Mai - 21:02