Titre : Tokyo Ghoul (FR & JP)
Auteur : S. Ishida
Editeur : Glénat (FR) / Shûeisha (JP)
Type : Seinen
Année de publication : 2013 (FR) / 2012 (JP)
Statut : Terminé (14 tomes)
Genre : Horreur, fantastique, action
Le manga a une suite : Tokyo Ghoul:Re
Résumé de l'éditeur :
L'homme est-il vraiment au sommet de la chaîne alimentaire ?
À Tokyo, sévissent des goules, monstres cannibales se dissimulant parmi les humains pour mieux s’en nourrir. Étudiant timide, Ken Kaneki est plus intéressé par la jolie fille qui partage ses goûts pour la lecture que par ces affaires sordides, jusqu’au jour où il se fait attaquer par l’une de ces fameuses créatures. Mortellement blessé, il survit grâce à la greffe des organes de son agresseur… Remis de son opération, il réalise peu à peu qu’il est devenu incapable de se nourrir comme avant et commence à ressentir un appétit suspect envers ses congénères. C’est le début d’une descente aux enfers pour Kaneki, devenu malgré lui un hybride mi-humain, mi-goule.
Tokyo Ghoul a pris la suite de Gantz pour devenir le titre phare du magazine Young Jump de Shueisha. Sui Ishida, qui signe là sa première œuvre, instille le malaise par une description minutieuse des nouvelles sensations qui assaillent le héros et les transcendent par des scènes d’action explosives et magnifiques. Prenant à contre-pied les récentes productions sur les zombies, Tokyo Ghoul nous présente une vision inversée du combat de l’humanité contre ses prédateurs.
À Tokyo, sévissent des goules, monstres cannibales se dissimulant parmi les humains pour mieux s’en nourrir. Étudiant timide, Ken Kaneki est plus intéressé par la jolie fille qui partage ses goûts pour la lecture que par ces affaires sordides, jusqu’au jour où il se fait attaquer par l’une de ces fameuses créatures. Mortellement blessé, il survit grâce à la greffe des organes de son agresseur… Remis de son opération, il réalise peu à peu qu’il est devenu incapable de se nourrir comme avant et commence à ressentir un appétit suspect envers ses congénères. C’est le début d’une descente aux enfers pour Kaneki, devenu malgré lui un hybride mi-humain, mi-goule.
Tokyo Ghoul a pris la suite de Gantz pour devenir le titre phare du magazine Young Jump de Shueisha. Sui Ishida, qui signe là sa première œuvre, instille le malaise par une description minutieuse des nouvelles sensations qui assaillent le héros et les transcendent par des scènes d’action explosives et magnifiques. Prenant à contre-pied les récentes productions sur les zombies, Tokyo Ghoul nous présente une vision inversée du combat de l’humanité contre ses prédateurs.
Personnages : 4/5
Scénario : 4/5
Dessin : 4/5
Originalité : 3,5/5
Note globale : 15,5/20
Personnages :
Commençons par le personnage principal : Ken Kaneki. Bon, déjà, son nom n'est pas spécialement stylé. Son chara design lui donne un air naïf et gentillet. Bref, le Kaneki des premiers tomes est un gentil héros carrément paumé. Mais c'est aussi un personnage qui subit une incroyable évolution, qui prend une maturité parfaitement collée avec l'univers et qui nous montre des côtés sombres, violents mais aussi des réflexions très intéressantes. Ken Kaneki du tome 1 et Ken Kaneki du tome 14 n'ont rien à voir. L'auteur a su parfaitement bien gérer son héros pour le rendre attachant, crédible et équilibré entre force, courage et réflexion. Et puis, dans les derniers tomes, on fait difficilement plus classe comme héros. Les personnages secondaires sont assez bien développés. Je pense à Toka, Yoshimura, Nishiki, Amon, Jûzô ou Akira. Cependant, beaucoup de nouveaux personnages apparaissent à partir du tome 13 et j'avoue avoir été un peu perdue durant la bataille finale du tome 14... Peut-être que l'auteur aurait dû les introduire plus tôt. Par contre j'aimerais voir un peu plus les grandes figures d'Aogiri et des goules comme Uta et Yomo dans Tokyo Ghoul Re. J'espère qu'ils y seront !
Scénario :
Les premiers tomes peuvent paraître longuets mais ils sont très bien tournés et ils permettent une immersion lente mais agréable dans le monde bipolaire de Tokyo Ghoul. On découvre vite que la capitale japonaise est déchirée entre les Goules et les Humains. La cohabitation est impossible – sauf exceptions – et les Goules doivent vivre cachées pour espérer survivre. C'est dans ce monde violent, sanguinaire et cruel que tombe Ken Kaneki. Devant faire face à na nouvelle nature de Goule, il apparaît d'abord comme un espoir pour espérer une cohabitation entre les deux mondes opposés. Malheureusement, et ce que je trouve un peu décevant, c'est que cette facette de l'histoire est mise de côté au fil des tomes pour faire plus de place aux batailles. Je dois avouer que celles-ci sont particulièrement épiques et entraînantes, mais l'ambiance mystérieuse et les questions des premiers volumes m'a un peu manquée à la fin. Parlons-en, de cette fin !
Dessin :
Tokyo Ghoul, c'est beau, bourrin, doux, brut et très artistique. Il faut s'habituer au style de l'auteur et aux mélanges de couleur farfelus des couvertures et autres images colorées. J'avoue avoir un peu été déroutée au début. Puis notre œil s'habitue à passer de visages doux aux traits fins à des expressions inhumaines au coup de crayon brut. L'auteur sait marquer les moments clefs de l'histoire en réalisant des dessins magnifiques comme très trash. Bien que publié en tant que shônen chez Glénat, Tokyo Ghoul est considéré comme un seinen au Japon. Le style du manga s'en fait alors ressentir. Cependant, je grommelle un peu devant les scènes de combat pas assez claires. Sui Ishida a voulu mettre plusieurs personnages en même temps sur une même case avec beaucoup de mouvements, de projectiles et le tout n'était pas forcément très lisible. Surtout quand on lit le manga sous petit format... et qu'on doit s'éclater les yeux pour aller ce qui se passe au milieu d'une scène de combat sur deux pages !
Originalité :
Bon, en soit, le concept de base n'est pas très très original. Une minorité différente chassée et persécutée par une police spéciale... Mais Tokyo Ghoul ne tombe pas dans la banalité et la continuité. Le manga a quand même su se démarquer avec ses premiers tomes philosophiques, ses personnages hauts en couleur et son côté gore (mais pas trop).
Commençons par le personnage principal : Ken Kaneki. Bon, déjà, son nom n'est pas spécialement stylé. Son chara design lui donne un air naïf et gentillet. Bref, le Kaneki des premiers tomes est un gentil héros carrément paumé. Mais c'est aussi un personnage qui subit une incroyable évolution, qui prend une maturité parfaitement collée avec l'univers et qui nous montre des côtés sombres, violents mais aussi des réflexions très intéressantes. Ken Kaneki du tome 1 et Ken Kaneki du tome 14 n'ont rien à voir. L'auteur a su parfaitement bien gérer son héros pour le rendre attachant, crédible et équilibré entre force, courage et réflexion. Et puis, dans les derniers tomes, on fait difficilement plus classe comme héros. Les personnages secondaires sont assez bien développés. Je pense à Toka, Yoshimura, Nishiki, Amon, Jûzô ou Akira. Cependant, beaucoup de nouveaux personnages apparaissent à partir du tome 13 et j'avoue avoir été un peu perdue durant la bataille finale du tome 14... Peut-être que l'auteur aurait dû les introduire plus tôt. Par contre j'aimerais voir un peu plus les grandes figures d'Aogiri et des goules comme Uta et Yomo dans Tokyo Ghoul Re. J'espère qu'ils y seront !
Scénario :
Les premiers tomes peuvent paraître longuets mais ils sont très bien tournés et ils permettent une immersion lente mais agréable dans le monde bipolaire de Tokyo Ghoul. On découvre vite que la capitale japonaise est déchirée entre les Goules et les Humains. La cohabitation est impossible – sauf exceptions – et les Goules doivent vivre cachées pour espérer survivre. C'est dans ce monde violent, sanguinaire et cruel que tombe Ken Kaneki. Devant faire face à na nouvelle nature de Goule, il apparaît d'abord comme un espoir pour espérer une cohabitation entre les deux mondes opposés. Malheureusement, et ce que je trouve un peu décevant, c'est que cette facette de l'histoire est mise de côté au fil des tomes pour faire plus de place aux batailles. Je dois avouer que celles-ci sont particulièrement épiques et entraînantes, mais l'ambiance mystérieuse et les questions des premiers volumes m'a un peu manquée à la fin. Parlons-en, de cette fin !
- Spoiler:
- J'étais assez excitée de savoir comment allaient se dérouler les choses pour nos amies les deux « Chouettes ». En apprenant que la Chouette à l’œil rouge était l'enfant de Yoshimura, j'ai été assez surprise mais j'attendais le tome 14 pour en apprendre plus. Le combat entre le CCG et les Goules de l'Antique était époustouflant mais le fait qu'on découvre que dans les dernières pages le visage de notre mystérieuse goule à l'unique œil rouge était assez rageant.
Dessin :
Tokyo Ghoul, c'est beau, bourrin, doux, brut et très artistique. Il faut s'habituer au style de l'auteur et aux mélanges de couleur farfelus des couvertures et autres images colorées. J'avoue avoir un peu été déroutée au début. Puis notre œil s'habitue à passer de visages doux aux traits fins à des expressions inhumaines au coup de crayon brut. L'auteur sait marquer les moments clefs de l'histoire en réalisant des dessins magnifiques comme très trash. Bien que publié en tant que shônen chez Glénat, Tokyo Ghoul est considéré comme un seinen au Japon. Le style du manga s'en fait alors ressentir. Cependant, je grommelle un peu devant les scènes de combat pas assez claires. Sui Ishida a voulu mettre plusieurs personnages en même temps sur une même case avec beaucoup de mouvements, de projectiles et le tout n'était pas forcément très lisible. Surtout quand on lit le manga sous petit format... et qu'on doit s'éclater les yeux pour aller ce qui se passe au milieu d'une scène de combat sur deux pages !
Originalité :
Bon, en soit, le concept de base n'est pas très très original. Une minorité différente chassée et persécutée par une police spéciale... Mais Tokyo Ghoul ne tombe pas dans la banalité et la continuité. Le manga a quand même su se démarquer avec ses premiers tomes philosophiques, ses personnages hauts en couleur et son côté gore (mais pas trop).
Dernière édition par louji le Sam 13 Jan - 8:51, édité 1 fois